Moscou qualifie les accusations de génocide du président américain d'"inacceptables"

  13 Avril 2022    Lu: 706
Moscou qualifie les accusations de génocide du président américain d

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a annoncé que son pays juge "inacceptable" l'accusation de génocide du président américain Joe Biden".

Dmitri Peskov s'exprimait mercredi lors d'un briefing quotidien à Moscou.

"Nous considérons que les tentatives d'une telle perversion de la situation sont inacceptables, a-t-il dit. Le président américain Joe Biden n'est pas bien placé pour dire de telles choses, car les mains des États-Unis ne sont pas propres, ni historiquement, ni dans le passé récent."

Le porte-parole du Kremlin a aussi indiqué que la Russie n'entretient actuellement aucun contact avec l'administration américaine.

"Votre budget familial, votre capacité à remplir votre réservoir (d'essence), rien de tout cela ne devrait dépendre du fait qu'un dictateur déclare la guerre et commette un génocide à l'autre bout du monde", avait déclaré Biden, mardi, au sujet de l'impact économique de la guerre sur les familles américaines.

Dmitri Peskov a noté qu'il n'y a pas de fait majeur dans le déroulement des pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine, mais que le négociateur de Moscou, Vladimir Medinsky “continue de travailler très, très dur.”

Mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé l'arrestation du député de l'opposition ukrainienne Viktor Medvedchuk et a proposé un échange de soldats ukrainiens capturés avec la Russie.

À ce sujet, Peskov a souligné que Medvedchuk est un homme politique et citoyen ukrainien, et personne ne sait même s'il veut aller en Russie. Le porte-parole du Kremlin a déclaré que le député ukrainien est persécuté pour des motifs politiques et que la Russie suit de près son cas. Selon lui, Medvedchuk aurait pu quitter l'Ukraine plusieurs fois depuis le début de "l'opération militaire spéciale" de la Russie le 24 février, mais il ne l'a pas fait.

Viktor Medvedchuk est accusé de trahison et de promotion du terrorisme, entre autres infractions.

Au moins 1 892 civils ont perdu la vie et 2 558 ont été blessés en Ukraine depuis le déclenchement de la guerre le 24 février, selon les estimations des Nations unies. Plus de 4,24 millions d'Ukrainiens ont fui vers d'autres pays et des millions d'autres sont des déplacés internes, selon l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés. (AA)


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